Portraits de cinéastes

          • Lucien DESCLOUX

          • Le cinéaste amateur Lucien Descloux apprend seul, tâtonne et d'instinct découvre les règles du découpage, des raccords professionnels, des plans posés et contemplatifs. Ce qui est amusant chez lui, c'est le grand écart entre les scènes de famille et les échappées avec ses stars, dans le style clips musicaux de l'époque : « talons aiguilles dans la neige en forêt de Fontainebleau, cigarettes, whisky et p'tites pépées près du feu de bois qui crépite dans la cheminée ! »
            En août 2017 il nous accueille chaleureusement avec sa femme et nous parle de ses films : « J'ai acheté une caméra en 61 ; je faisais déjà un peu de photos et comme le petit allait naître, ça m'a donné l'envie de faire du film... Je suis né en 31 et madame en 34. Je suis arrivé à Melun à 3 ans dans la maison que mes parents avaient fait construire en 34 et que j'habite encore aujourd'hui. Mon père m'avait donné le choix entre routier ou maçon. Le 1er juin 46 je rentre dans la maçonnerie ; en tout j'ai 46 ans de bâtiment ; les cheminées, c'était mon dada. Elle, elle était vendeuse-retoucheuse à Melun... C'était l'époque où j'avais la Dauphine. C'est des sorties qu'on faisait le dimanche en forêt de Fontainebleau, sur les bords de la Seine... Vous allez nous foutre le cafard. C'est marrant qu'on arrive à faire revivre les gens. C'était mes 3 vedettes ! Arlette, Monique et Martine, le moment des chignons, des coiffures très gonflantes ; elles avaient un copain coiffeur.
            Je prenais tout ce qui me tapait à l'œil ; les 4 saisons, la famille, la Seine gelée, la neige, ah, on arrive au printemps ! J'étais jeune, j'étais beau gosse ! »
          • Lucien DESCLOUX
      • La sélection Cinéam de films de Lucien DESCLOUX
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