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          • La Seine

          • Depuis Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, jusqu’à Paris, en passant par Corbeil-Essonnes ou Choisy-Le-Roi, la Seine est un élément majeur de la géographie du territoire de notre cinémathèque, en amont de Paris. En été avec ses régates et ses baigneurs, prise par la glace lors de la vague de froid de 1956, lieu de travail avec ses mariniers et ses écluses… la Seine est souvent filmée par les cinéastes amateurs lors des promenades dominicales. L’exposition « Banlieue sur Seine - Histoire et devenir des usages et paysages du fleuve » réalisée en 2020 par la Maison de Banlieue et de l’Architecture a été l’occasion de rassembler nos archives sur le sujet. Les usages du fleuve ont changé avec le temps. Tournés pour la plupart dans les années 1950 et 1960 et jusqu’au début des années 80, ces films permettent notamment de découvrir l’extraordinaire développement des sports et loisirs nautiques pendant les Trente Glorieuses. Même si, sur cette photo, les marinières de l’équipage évoquent plutôt les côtes bretonnes, c’est bien quelque part entre l’écluse du Coudray-Montceaux et Melun que navigue ce Vaurien, premier dériveur populaire en France. Il s’agit d’un extrait d’un film amateur tourné par Jacques Tricot, lors d’une croisière-promenade, au tout début des années 1960. On y croise voiliers, vedettes en bois verni, ski nautique et autres embarcations. Sur les berges, les campings sont pleins, les clubs de voile alignent leurs dériveurs, baigneurs et promeneurs nous font signe ! Sur les flots, comme sur les rives, quelle animation !

          • La Seine
            • Le Coudray-Montceaux © Collection Jacques Tricot
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