Au 16 rue des Moulins, Sartrouville
- RéalisationJean TCHARTILOGLOU
- Année1956
- FormatFilm 9,5 mm
- SonMuet
- ColorationNB et Couleur
- Durée00:11:55
Séquences de vie quotidienne à la maison du 16 rue des Moulins à Sartrouville, où habitait la famille Tchartiloglou et se retrouvait souvent leur groupe d'amis pour passer du temps ensemble et faire des films.
Résumé familial :
Jean Tchartiloglou est né le 4 juillet 1925. Il est le fils d'un père chrétien orthodoxe grec de Turquie et d'une mère vendéenne. Enfant, il assiste à des projection de films Pathé Baby tous les mercredis dans son école de Maisons-Lafitte. Cela marque son imaginaire : “j'étais hantée par le cinéma”. En 1954, il achète sa première caméra Pathé Baby d'occasion. Il filme son quotidien à Sartrouville : les rencontres entre amis, les promenades avec sa femme Jacqueline, les premiers pas de ses enfants. Cela fait naître en lui une nécessité de filmer qui le mène à capturer tout ce qui l'entoure. Il dit aujourd'hui : “C'était un besoin de filmer. De transmettre”. Il réalise en collaboration avec un groupe d'amis un film de fiction intitulé « Adémar le fakir », s'amusant d'effets spéciaux variés. Après un déménagement à Massy au début des années 60, il immortalise les débuts du Grand Ensemble et du quotidien d'une ville nouvelle. La réunion des gens qui lui sont chers occupe une grande place dans ses films, aussi bien à travers des fêtes entre amis, voisins que des nombreux rendez-vous de famille et cérémonies religieuses de ses quatre enfants. L'île de Noirmoutier est également une compagne fidèle de cette collection : il la filme avec tendresse à de nombreuses reprises lors de séjour dans la maison familiale. Dans les années 1970, ayant des difficultés à trouver de la pellicule 9,5mm, il abandonne avec regret le Pathé Baby pour le Super 8. Il sonorise certains de ses films plusieurs années après les avoir tournés. Sa collection recouvre trois décennies, des années 1950 aux années 1980. Elle témoigne d'un plaisir de filmer et d'expérimenter, empruntant parfois les codes du reportage ou du documentaire. Il dit en revoyant ses films : “Les films c'est comme les levains, ça vieillit bien”.
Enseignes de la rôtisserie de la Reine Pédauque et de l’hôtel Doré.
Jean et Jacqueline ont invité leurs amis ayant participé au film collaboratif « Adémar le Fakir ». Jacqueline essuie la vaisselle. Ils observent ensemble les bobines du film en buvant le café à la cuisine.
Enseignes de la rôtisserie de la Reine Pédauque et de l’hôtel Doré.
Jean et Jacqueline ont invité leurs amis ayant participé au film collaboratif « Adémar le Fakir ». Jacqueline essuie la vaisselle. Ils observent ensemble les bobines du film en buvant le café à la cuisine.
Jean s'amuse à animer les jouets de ses enfants en faisant rouler un petit camion frigorifique devant une ferme miniature. Il filme son fils qui fait du vélo puis de la voiture à pédales dans la cour de la rue des Moulins, accompagné de leur chien.
Jean capture des moments de sa vie de famille : le réveil des enfants, leur toilette, un repas ensemble devant la télévision, sa femme qui donne le biberon à Michel. Bateau miniature dans la rivière. Portrait peint de Patrick.
Jean et Jacqueline ont invité leurs amis ayant participé au film collaboratif « Adémar le Fakir ». Ils observent ensemble les bobines du film au salon.
Patrick et Françoise découvrent leurs cadeaux sous le sapin, le matin de Noël : une grande dînette, un cheval à roulettes, un camion. Leur grand-père arrive, accompagné du fils aîné. Jacqueline sèche Françoise avec une serviette éponge.


