Octobre 1980
- RéalisationJean TCHARTILOGLOU
- Année1980
- FormatFilm super 8
- SonSonore
- ColorationCouleur
- Durée00:16:44
A l'occasion du passage d'un parent grec, la famille visite plusieurs monuments parisiens puis dîne à Massy. L'invité parle et chante en langue grecque avec le père de Jean, très ému par les souvenirs que cela lui procure.
Résumé familial :
Jean Tchartiloglou est né le 4 juillet 1925. Il est le fils d'un père chrétien orthodoxe grec de Turquie et d'une mère vendéenne. Enfant, il assiste à des projection de films Pathé Baby tous les mercredis dans son école de Maisons-Lafitte. Cela marque son imaginaire : “j'étais hantée par le cinéma”. En 1954, il achète sa première caméra Pathé Baby d'occasion. Il filme son quotidien à Sartrouville : les rencontres entre amis, les promenades avec sa femme Jacqueline, les premiers pas de ses enfants. Cela fait naître en lui une nécessité de filmer qui le mène à capturer tout ce qui l'entoure. Il dit aujourd'hui : “C'était un besoin de filmer. De transmettre”. Il réalise en collaboration avec un groupe d'amis un film de fiction intitulé « Adémar le fakir », s'amusant d'effets spéciaux variés. Après un déménagement à Massy au début des années 60, il immortalise les débuts du Grand Ensemble et du quotidien d'une ville nouvelle. La réunion des gens qui lui sont chers occupe une grande place dans ses films, aussi bien à travers des fêtes entre amis, voisins que des nombreux rendez-vous de famille et cérémonies religieuses de ses quatre enfants. L'île de Noirmoutier est également une compagne fidèle de cette collection : il la filme avec tendresse à de nombreuses reprises lors de séjour dans la maison familiale. Dans les années 1970, ayant des difficultés à trouver de la pellicule 9,5mm, il abandonne avec regret le Pathé Baby pour le Super 8. Il sonorise certains de ses films plusieurs années après les avoir tournés. Sa collection recouvre trois décennies, des années 1950 aux années 1980. Elle témoigne d'un plaisir de filmer et d'expérimenter, empruntant parfois les codes du reportage ou du documentaire. Il dit en revoyant ses films : “Les films c'est comme les levains, ça vieillit bien”.
A l'occasion de la visite d'un membre grec de la famille, les Tchartiloglou se rendent à Paris (75). Ils déambulent sur la place du Trocadéro, observent la tour Eiffel et le palais du Trocadéro. Entrée dans l’hôtel des Invalides. Vitraux du dôme. Les plans intérieurs sont sous-exposés.
Un autre jour, la famille visite la tour Eiffel. Vues sur la tour depuis le jardin : ses ascenseurs, son ossature. Version musicale à l’accordéon de « Sous le ciel de Paris » d'Edith Piaf. Depuis les ascenseurs et la plate-forme du bâtiment, Jean réalise de nombreux plans du paysage parisien en travellings ou plans fixes : les toits des immeubles, le palais et le jardin du Trocadéro, la Seine, le palais de l'Alma, l’École militaire, les environs. Panneau : « Attention aux pickpockets », « Bar restaurant – Café de Paris ». Au sommet, il filme les plate-formes de point de vue et ses proches qui observent la ville. Plusieurs morceaux de musique additionnelle accompagnent ces séquences de tourisme.
A l'occasion de la visite d'un membre grec de la famille, les Tchartiloglou se rendent à Paris (75). Ils déambulent sur la place du Trocadéro, observent la tour Eiffel et le palais du Trocadéro. Entrée dans l’hôtel des Invalides. Vitraux du dôme. Les plans intérieurs sont sous-exposés.
Un autre jour, la famille visite la tour Eiffel. Vues sur la tour depuis le jardin : ses ascenseurs, son ossature. Version musicale à l’accordéon de « Sous le ciel de Paris » d'Edith Piaf. Depuis les ascenseurs et la plate-forme du bâtiment, Jean réalise de nombreux plans du paysage parisien en travellings ou plans fixes : les toits des immeubles, le palais et le jardin du Trocadéro, la Seine, le palais de l'Alma, l’École militaire, les environs. Panneau : « Attention aux pickpockets », « Bar restaurant – Café de Paris ». Au sommet, il filme les plate-formes de point de vue et ses proches qui observent la ville. Plusieurs morceaux de musique additionnelle accompagnent ces séquences de tourisme.
Le groupe boit ensuite l'apéritif au 24 allée de Dublin, à Massy (91). Ils racontent leur visite aux parents de Jean :« C'était bien la tour Eiffel ! C'est joli. Très haut ! ». La famille passe à table. Jacqueline sert le poisson, Jean le vin. Ils trinquent. Pendant le repas, le père de Jean parle en grec avec leur invité. La tablée essaie d’échanger malgré leur différence de langue. L'homme s'exclame : « Vive la France ! » et fait rire l'assemblée. Le père de Jean chante plusieurs chants grecs avec cet homme, ce qui l'émeut beaucoup et lui fait monter les larmes aux yeux. Cela émeut son petit-fils qui demande : « Qu'est ce que ça racontait ? » . L'homme danse au son d'une musique grecque diffusée sur bande magnétique. La famille pose ensemble. Carton-titre : « FIN ».


