1957: Couronnement de la Rosière et la Fanfare de Dourdan.
Dans le parc des Rouillon-Lejars, on fête le Couronnement de la Rosière*. Monsieur et Madame Rouillon-Lejars sont entourés des deux rosières, celle de l'an passé (Claudine Girard avec un voile) et celle qui vient d'être élue (Colette Herbault-Ruquois avec la couronne). Deux demoiselles d'honneur les accompagnent. Le buffet est installé dans le parc. Les invités prennent l'apéritif et discutent. Vues rapprochées sur Madame Rouillon, les rosières et quelques invités. Monsieur Rouillon sert à boire.
Dans la rue principale de Dourdan, la fanfare de la Société Musicale de Dourdan défile. En sortant d'une voiture noire, un élu (ou conseiller municipal) escorte la jeune fille couronnée jusqu'à la commission municipale qui officialise le couronnement, en extérieur, devant la mairie. La fanfare reprend son parcours, Les majorettes suivent et escortent les voitures noires où se trouvent les rosières et les fillettes.
Entrée et sortie de l'église (messe).
Une des rosières porte le bouquet de rose.

1963: Couronnement de la Rosière et festival de musique au Château.
Vue large et en plongée de la sortie de l'église de la Rosière couronnée et escortée par un élu et les majorettes.
Dans le Château de Dourdan, le public est installé pour écouter l'orchestre des accordéons de Paris. Panoramiques sur le public.

La rosière était une jeune fille de milieu modeste, âgée de 18 à 26 ans, native de la ville (ici Dourdan) et choisie pour ses qualités morales. Elle était élue par une assemblée présidée par le Maire et composée du curé et de douze notables.

Accompagnée en grandes pompes à l'église par la Société musicale et les Elfes tout habillés de blanc, la rosière était couronnée à l'issue de la grande messe par sa marraine, une femme de notable qui lui avait offert sa robe et des cadeaux.

La rosière recevait à sa majorité, à 21 ans, ou à l'occasion de son mariage, une dot dont le montant était fixé à l'origine à 500 francs.

Cette fête à perduré jusqu'en 2004. 

* Cérémonie ancestrale, célébrée dès le Moyen-Âge, le couronnement de la rosière consiste à honorer une jeune fille dont la conduite irréprochable, la vertu, la piété et la modestie ont particulièrement marqué son village ou sa commune. Quelques bourgades organisent encore de nos jours de telles festivités, en les adaptant aux mœurs actuelles et en privilégiant les parades soutenues par les harmonies municipales (Source: APSA, Patrimoine de Sainte-Adresse).