Paysage urbain familier de l'Île-de-France, l'habitat pavillonnaire se développe massivement dans l’entre-deux-guerres. Aujourd'hui, il représente 50% des logements en Essonne.
Années 1930. Cerisiers en fleurs, jardin potager, pavillon en meulière, c'est la banlieue d'André Bézard. Ses parents font construire un pavillon à Saint-Michel-sur-Orge en 1933 grâce à la loi Loucheur. Votée en 1928, elle permet à des particuliers de faire construire, grâce à des prêts à taux réduits.
Années 1950. Le confort n'est pas au rendez-vous dans les pavillons de l’entre-deux-guerres : quand Simonne se marie et emménage à Athis-Mons dans le pavillon de ses beaux-parents, construit dans les années 1920, les toilettes sont au fond du jardin.
Dans les années d’après-guerre, face au manque de logement, le mouvement d'auto-construction coopérative des Castors, fait des émules : André Rivierre et ses camarades nous laissent un formidable témoignage filmé sur la cité Castor de Viry-Châtillon.
Années 1960. Cherchant une alternative aux grands ensembles, l'état veut démontrer que l'on peut réaliser des maisons individuelles à des prix aussi compétitifs en misant sur la préfabrication. En 1963, est lancé le concours « Villagexpo ». La ville de Saint-Michel-sur-Orge est choisie pour accueillir cette expérience pionnière : un village de 187 maisons d'habitation à loyer modéré (HLM).
Années 1970. À Villiers-le-Bâcle, le quartier du Bel-Air est en pleine construction, c’est une initiative sociale et innovante. Michèle Denis-Duphil filme le chantier.