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Cinéastes

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Il naît à Paris en 1916 et passe son enfance dans un petit appartement du Vème arrondissement. Il va beaucoup au cinéma avec sa mère et raconte qu'il apprend à lire sur les cartons des films muets. Le monde du spectacle le fait rêver. Il sera vendeur à la Samaritaine, employé de bureau aux PTT puis marchand de meubles à Viry-Châtillon. C'est la pratique du cinéma amateur qui le rapproche de la scène et du monde artistique. André achète sa première caméra en 1935, il filme Saint-Michel-sur-Orge, un "bourg" au nord du département de l'Essonne : maisons en meulière, potagers, baignade dans l'Orge, les enfants jouent librement dans les rues, on fait du camping et on cueille des fraises dans les bois avant les grands mouvements d'urbanisation de l'après-guerre qui transformeront radicalement les paysages.
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En 2002 Cinéam lance une collecte de films sur le thème des grands ensembles. Alertée par cet appel à films dans le journal du département, Colette Dumas nous contacte : ses films tournés à Massy de 1956 à 1979 illustrent bien une des phases de l'urbanisation de la ville. Elle commente un de ses films : « C’est mon père qui a construit cette maison à Massy au début des années 50. Voilà le jardin, c’est plutôt le printemps, les fleurs, le jardinage. On avait quelques poules, quelques lapins. Là c'est mon père qui arrive du travail en solex. Il travaillait à la SNCF à la gare de Massy-Palaiseau en tant qu'électricien. Et je filme les fleurs pour tester la couleur des films... » En 1962, apparaissent sur les images, les premières barres de la résidence du clos de Vilaine au fond du jardin.
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Édouard Maxant est né en même temps que la caméra Pathé Baby, au début de l'année 1923. Toute sa vie, Édouard, dit "Doudou" pour les proches, a filmé en 9,5mm exclusivement, le fameux Pathé Baby. Il nous a malheureusement quitté à l'âge de 100 ans, au printemps 2023. Cinéam a fêté le centenaire de ce format emblématique du film amateur en pensant très fortement à ce cinéaste. Pour lui rendre hommage, nous avons fait un film sur lui et ses films. Aucun autre format amateur n'égalait la qualité du 9,5mm selon lui. Son dernier film date de 1992. Il a vécu une grande partie de sa vie dans un petit village en Sud Seine-et-Marne, à Dormelles, dans la vallée de l'Orvanne.
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Jean GUIHOU a souhaité nous déposer ses archives pour assurer leur sauvegarde. Il s’agit de 11 bobines, notamment les « Actualités locales de Marcoussis », qu'il a tournées entre 1947 à 1949 en 16 mm. « Marcoussis, c’est toute ma jeunesse, autour du premier cinéma ambulant : Monsieur Caillette venait avec son appareil de projection mobile et je l’aidais à projeter les films dans la salle de café Nicot, j’avais 17 ans, nous avions besoin de distractions après quatre ans d’occupation allemande, avec interdiction de bal... ». Dans ses films: La vie des communes de Marcoussis, La Ville du Bois et Nozay où Jean a passé son enfance : actualités sportives et festives, les corsos fleuris, la fête de la Rosière, les plans séquences et les gros plans qui rythment le carnaval de 1947.
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Jean Tchartiloglou est né le 4 juillet 1925. Il est le fils d'un père chrétien orthodoxe grec de Turquie et d'une mère vendéenne. Enfant, il assiste à des projection de films Pathé Baby tous les mercredis dans son école de Maisons-Lafitte. Cela marque son imaginaire : « j'étais hanté par le cinéma ». En 1954, il achète sa première caméra Pathé Baby d'occasion. Il filme son quotidien à Sartrouville : les rencontres entre amis, les promenades avec sa femme Jacqueline, les premiers pas de ses enfants. Cela fait naître en lui une nécessité de filmer qui le mène à capturer tout ce qui l'entoure. Il dit aujourd'hui : "C'était un besoin de filmer. De transmettre".
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Lionel Lechevalier a grandi dans le grand ensemble de l’Oly où ses parents se sont installés en 1965, le quartier était à peine terminé. Il y tourne ses premiers « essais filmés » en 1969 à l’âge de 15 ans. C’est une tante qui, découvrant sa passion pour la photo, lui a donné sa caméra 8 mm. « À la même époque j’avais demandé à Noël un magnétophone à cassettes et je faisais des bruitages ». En 1971, Lionel entre à l’école Louis Lumière en photographie puis acquiert sa propre caméra (une Pathé Webo double-super 8 mm). La technique le passionne, « je passais mon temps à tester de nouvelles pellicules, des lentilles et des objectifs de prise de vue ». Il travaille d’abord dans l’imagerie médicale puis devient responsable de l’unité de production audiovisuelle du Conseil général du Val de Marne.

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Cinéam - Mémoire filmique d'Île-de-France

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